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Comment incrémenter ?

La bonne gestion des versions permet un suivi et une compréhension rapide du cycle de développement d’un logiciel, d’une application mobile et même d’un site web.

La norme la plus courante est quelque chose comme X.x.x.x, mais derrière cette suite de chiffres peut se cacher une logique normalisée pour optimiser la compréhension de vos développements.
Dans cette astuce, nous nous baserons sur la méthode de Debian Lenny.
Considérons : X.Y.z.(a-z)

  • X : Un chiffre qui correspond aux changements majeurs pouvant induire une rupture de compatibilité (généralement associé au modèle économique ou à la structure de la base de données).
  • Y : Un chiffre qui correspond aux corrections majeures apportées aux fonctionnalités.
  • z : Un chiffre qui correspond aux corrections mineures apportées aux fonctionnalités.
  • (a-z) : Une lettre qui correspond à une correction mineure sur le design UI/UX ou sur une faute d’orthographe, donc rien qui touche au code !

Particularité de Y :
Si le chiffre est pair (0, 2, 4, 6, etc.), on considère que la version est « Stable ».
Si le chiffre est impair (1, 3, 5, 7, etc.), on considère que la version est « Unstable ».

🤔 Il est important de noter qu’en version « Unstable » ou « Stable », on ne doit pas voir un logiciel bancal. Lorsque vous compilez pour la production un site, une application ou un logiciel, ce n’est pas censé « planter ».
« Stable » signifie que tout ce qui était prévu dans le cahier des charges de votre version est codé, disponible et testé.
« Unstable » signifie que tout ce qui était prévu pour la version n’est pas encore codé ou testé. Le chiffre impair est donc souvent utilisé lors d’un correctif rapide d’un bogue, mais qui nécessite encore une nouvelle correction pour être pleinement opérationnel…

🤗 Voilà, en espérant que ce post vous donne une bonne approche de la gestion des versions !

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